Témoignage

Connaissez vous le Dieu éternel ?

La Bible dit: «Or, la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Évangile de Jean chapitre 17, verset 3).
Il y a une grande différence entre connaître Dieu et savoir des choses au sujet de Dieu. Le connaître c’est une expérience qui découle d'une relation personnelle, c'est d’avoir été reçu dans sa famille ou d’être né de nouveau. Nous pouvons recueillir des faits dans des livres, dans des sermons et dans la Bible et tous ces renseignements peuvent être entièrement vrais. Il ne faut pas discréditer la lecture ni une bonne compréhension de Jésus et de Dieu. En fait, la Bible dit: «II faut que celui qui s'approche de Dieu croit que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.» (Épître aux Hébreux chapitre 11, verset 6). Mais cette connaissance, qui est purement intellectuelle, ne sauve pas l’âme.
Le témoignage suivant, montrent bien cette distinction:

Comment Dieu a fait de moi une chrétienne (Christine Moulaison)

Je suis née et j'ai été élevée dans une famille catholique romaine. À partir d'un très jeune âge, je confessais mes péchés au prêtre, en croyant fermement qu'ils étaient pardonnés lors de ma confession. Souvent le fardeau de mes péchés devenait si grand qu'après les avoir confessés, ayant le sentiment qu'ils étaient efffacés, j'espèrais mourir immédiatement avant de les commetre de nouveau. Mais ce désir n'était que de courte durée, car dans les minutes qui suivaient, je péchais de nouveau en pensée ou en action.

Très souvent, je pensais ainsi: «Que vais-je dire à Dieu quand je le rencontrerai avec tous mes péchés? » À l'adolescence, le fardeau de mon péché était très grand et très lourd à porter. Je ne savais pas où je passerais l'éternité, et les gens en qui je me confiais étaient aussi incertains que moi. « Où est la réponse? Qui a la réponse? Quelle religion est la bonne? » Ce sont là des questions que je me posais. Toutefois, je ne doutais pas que l'Église catholique romaine était la bonne voie. Seulement, je n'y trouvais pas la paix.

Après mon mariage, ma sitiation demeura inchangée. Puis j'ai pensé à la Bible. Même si je n"avais jamais ouvert ce livre, je savais que la vérité s'y trouvait. La Parole de Dieu pouvait répondre à toutes mes questions. « Où vais-je: au ciel ou en enfer? Comment puis-je savoir? Si je suis en route pour le ciel, c'est très bien. Mais si je suis sur le chemin qui mène à l'enfer, que puis-je faire pour éviter ce lieu? » Pendant tout ce temps, je devenais de plus en plus religieuse.

Enfin, en novembre 1975, j'ai exprime le désir d'avoir une Bible, afin de lire pour moi-même la parole de Dieu. Mon mari m,a promis de m'en donner une à noël. Le 8 décembre, deux chrétiens, que mon mari connaissait, arrivèrent à notre porte. Ils nous parlèrent du Seigneur Jésus-Christ en affirmant qu'ils étaient sûrs d'aller au ciel, selon les Saintes Écritures. Avant de partir, ils nous donnèrent un évangile selon Jean en nous montrant quelques versets. L'un de ces versets était le suivant: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.» Évangile selon Jean, Chapitre 5 versets 24 « Ces personnes doivent être vraiment heureuses de savoir avec certitude où elles passeront l'éternité », pensais-je.

Puis, exactement une semaine plus tard, soit le 15 décembre, je me suis assise, tard dans la nuit, pour lire un petit livre anglais qu'on mavait donné, sois « God's way of salvation ». Jai compris, en lisant ce traité, que même si le salut était gratuit pour moi, et ne pouvait être mérité d'aucune manière, il avait sûrement coûté très cher à Dieu. Il avait donné son Fils unique et bien-aimé, afin qu'Il meurt sur la croix du Cavaire pour mes péchés. mais, j'étais toujours incertaine quand à la façon de m'approprier ce salut. Ma religion, mon baptême, ma bonne vie, mes prières, mes bonnes oeuvres ne pouvaient pas me rapprocher du ciel. Le livre d'Ésaïe chapitre 64 verset 6 affirme que « toute notre justice est comme un vêtement souillé ». Je n'avais donc rien sur lequel je pouvais m'appuyer.

C'est précisément à partir de ce moment et dans ce lieu que j'ai su avec certitude où mes péchés m'entraineraient. J'étais sûre que si je mourrais là, je serais en enfer. Je savais que Dieu seul était juste, et que moi j'étais injuste. J'avais péché, et le péché devait être puni. Oh! combien ces vérités sont devenues réelle à mon âme! je m'en allais en enfer, et je le méritais. L'épitre aux Romains chapitre 6 verset 23 dit: «Le salaire du péché, c'est la mort. » Je suis alors retournée dans ma chambre, en sachant que j'étais à un souffle de l'enfer. Le fardeau de mes péchés était plus grand que jamais.

C'est alors que j'ai compris pour la prenière fois de ma vie le salut de Dieu, lorsque dans ma tête j'ai vu le Seigneur Jésus-Christ en agonie et couvert de sang sur la croix. C'étaient mes péchés qui l'avaient placé là. Il mourait pour moi. Il prenait ma place sous le jugement de Dieu. je me suis simplement reposée sur ce fait, en mettant ma confiance dans son oeuvre accomplie au Calvaire. Je savais que par sa mort, Il avait payé entièrement la peine due à mes péchés. J'étais maintenent libre. Mon fardeau n'était plus. Il n'y avait rien que je pouvais faire. Il avait tout accompli. Je savais, avec certitude, que je serais dans le ciel quand la mort m'atteindrait.