Témoignage

Connaissez vous le Dieu éternel ?

La Bible dit: «Or, la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Évangile de Jean chapitre 17, verset 3).
Il y a une grande différence entre connaître Dieu et savoir des choses au sujet de Dieu. Le connaître c’est une expérience qui découle d'une relation personnelle, c'est d’avoir été reçu dans sa famille ou d’être né de nouveau. Nous pouvons recueillir des faits dans des livres, dans des sermons et dans la Bible et tous ces renseignements peuvent être entièrement vrais. Il ne faut pas discréditer la lecture ni une bonne compréhension de Jésus et de Dieu. En fait, la Bible dit: «II faut que celui qui s'approche de Dieu croit que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.» (Épître aux Hébreux chapitre 11, verset 6). Mais cette connaissance, qui est purement intellectuelle, ne sauve pas l’âme.
Le témoignage suivant, montrent bien cette distinction:

La conversion de Stenburg de Düsseldorf

Il y a plusieurs années le grand artiste Stenburg avait promis de fournir un tableau de la crucifixion de Christ pour une certaine église. Ce serait un chef-d’œuvre et il serait payé un bon prix pour son travail. Dans les semaines qui suivirent Stenburg fit des recherches sur la mort de Jésus. Il était talentueux, célèbre et riche, mais il n'était pas religieux. Le premier coup de pinceau toucha la toile, puis un autre et un autre. Et la croix se dessinait maintenant sur la colline du Calvaire. Jour après jour le pinceau de Stenburg caressa la toile. Mais un jour il est fatigué et voulait se changer les idées. « Je sortirai dans la campagne pour faire des croquis se dit-il ». C'était au mois de mai et les bocages étaient verts. Au bord de la forêt Stenburg vit une jeune fille bohémienne tresser un panier avec de la paille. Ces cheveux noirs jusqu’à la taille, sa robe rouge fanée et déchirée. Ses yeux étaient noirs, grands et agités. «Voilà qui ferait un grand tableau », pensa Stenburg.

La jeune fille regarda l'artiste et sourit quand Stenburg l’approcha. « Tu dois venir à mon studio, » lui dit-il, « je veux te peindre. » « Mais, Senor, » la fille lui dit timidement, « je ne suis qu’une pauvre fille bohémienne. » « Vient » lui dit-il et elle le suivit dans sa robe rouge avec une fleur dans ses cheveux noirs. « Assieds- toi ici », dit Stenburg. Pepita n'avait jamais été dans un studio d'artiste. Ses nombreuses questions amusèrent Stenburg. Et alors son regard s’arrêta sur le tableau de la crucifixion. « Qui est- t-il? » demanda-t-elle.
« Le Christ, » l'artiste répondit insensiblement.
« Mais qu'est-ce qu'ils lui font »?
« Il le crucifie, » répondit-il.
« Mais qui sont ces gens cruels? »
« S'il te plaît », dit Stenburg, « tiens- toi tranquille et ne bouge pas tes lèvres ». Pepita cessa de parler. Mais ses yeux étaient toujours fixés sur le tableau de la crucifixion. La session de pose terminée pour la journée, à la porte, Pepita s’arrêta. « Était-il très méchant? » demanda-t-elle. « Non, plutôt très bon, » répliqua Stenburg. Chaque jour la jeune fille posait une autre question. « S'il était bon, pourquoi l’ont-ils fait mourir? » Finalement Stenburg s’impatienta. « Écoute! je vais te dire toute l’histoire et il lui répéta les faits de la mort de Christ. Comme il parlait encore, il aperçu des larmes dans les yeux de la jeune fille !

Un jour, les deux tableaux furent complétés, celui de la crucifixion et celui de la pauvre jeune fille bohémienne. Pour la dernière fois Pepita se rendit au studio. Quand elle s'est vu sur la toile, elle applaudit avec plaisir. Alors elle regarda pour une dernière fois l'autre tableau. Après un moment de silence elle se retourna vers Stenburg et lui dit. « Vous devez l'aimer beaucoup Senor, pour tout ce q’il a fait pour vous? » Et elle est partie. Pepita disparu dans la ville de Düsseldorf, mais sa voix resta dans la conscience de Stenburg: « Vous devez l'aimer beaucoup? »

Chaque jour Stenburg entendait la question: « Vous devez l'aimer beaucoup? » Son anxiété et sa tristesse devinrent insupportables. Il alla à église et le pasteur lui donna l'absolution. « Tout sera bien, » lui dit-il, mais quand Stenburg repartit son cœur était encore tourmenté. Il détermina de présenter son chef-d’œuvre à l'église pour une fraction de son prix. Il alla trouver le vicaire et lui fit part de sa décision. « Pour ce que tu fais, » dit le pasteur, « Dieu sera avec toi » Mais même cela ne lui donna aucune paix. Stenburg savait que Dieu n'était pas avec lui. Et la question de la jeune fille continuait à le tourmenter « Vous devez l'aimer beaucoup »?

L’artiste marcha dans les rues de Düsseldorf, essayant de soulager sa tristesse d'esprit, mais en vain. Un soir il vit un groupe de gens qui entrait tous au même endroit. C'est remarquable, pensa-t-il, comme ces gens ont l’air si heureux. Il entra et s’assit avec eux. Il écouta un simple prédicateur de l'Évangile, un homme qui, de tout évidence, avait trouvé ce que Stenburg cherchait. Le prédicateur parla d'un temps dans sa vie quand il comprit son état désespéré devant Dieu à cause de ses péchés et comment il comprit que Jésus par sa mort sur la croix avait payé pour tous ses péchés. Cette nuit-là, Stenburg trouva la réponse à son grand problème, il comprit lui aussi et mit sa confiance dans le Seigneur Jésus et l’œuvre parfaite du calvaire. Aucune pratique aucune bonne action ni prière furent nécessaires! Jésus Christ était mort sur la croix pour ses péchés et enfin l'artiste pouvait dire; « Et combien je l'aime. » Il ne pouvait pas garder cette joie pour lui-même. « Comment est-ce que je peux le dire aux autres? » se demanda-t-il. « Je peux peindre, » pensa-t-il. Et bientôt un grand chef-d’œuvre de la crucifixion fut présenté à la galerie de Düsseldorf. Chaque visiteur pouvait lire cette note au bas du tableau : « Tout cela je l’ai fait pour toi – Qu’as- tu fait pour Moi? »

Un jour il trouva devant sa peinture une jeune fille qui pleurait. Elle se retourna, oui, c'était Pepita, « C'est vous, Senor, » s’écria-t-elle. « Oh, Seneor, est-ce qu’Il m’a aimé aussi? » Les deux amis se sont assis devant le tableau et Stenburg lui répéta encore une fois l'histoire de la mort du Sauveur. Il lui raconta que c'était pour lui, l’artiste pécheur, que Jésus est mort. Et que c’était aussi pour les Bohémiens et pour tout le monde. Le Christ a souffert et Il est mort pour les péchés du monde. « Tout ça Il l’a fait pour toi, Pepita. » La jeune fille bohémienne écouta avec attention, puis elle leva les yeux. « Je le crois » dit-elle simplement. Pepita est morte deux années plus tard. Ses dernières paroles furent, « Tout cela Il l’a fait pour moi. »

Des années plus tard, Düsseldorf perdit son grand artiste, mais le tableau est resté fixé dans la galerie de Düsseldorf. Un jour, un jeune allemand visita la galerie. Il s’arrêta devant le chef-d’œuvre de Stenburg et lui aussi lu les mots au bas du tableau. « Tout cela je l’ai fait pour toi – Qu’as- tu fait pour Moi? » Cette nuit même, ce jeune homme pris une décision. À Düsseldorf il décida de donner sa vie à la réponse de la question sous le tableau. Ce jeune homme était Zinzendorf, bien connu pour ses œuvres de reforme et d’évangélisation.

Depuis, le feu détruisit la galerie et avec lui la toile célèbre. Mais la question, cher lecteur, reste la même pour vous et pour moi... « Tout cela je l’ai fait pour toi – Qu’as- tu fait pour Moi? » C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. (1 Timothée chapitre 1 verset 15.) Le Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. (Épître aux Galates chapitre 2, verset 20.)