Connaissez vous le Dieu éternel ?
La Bible dit: «Or, la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul
vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Évangile de Jean
chapitre 17, verset 3).
Il y a une grande différence entre connaître
Dieu et savoir des choses au sujet de Dieu. Le connaître c’est une expérience
qui découle d'une relation personnelle, c'est d’avoir été reçu dans sa
famille ou d’être né de nouveau. Nous pouvons recueillir des faits dans des
livres, dans des sermons et dans la Bible et tous ces renseignements peuvent
être entièrement vrais. Il ne faut pas discréditer la lecture ni une bonne
compréhension de Jésus et de Dieu. En fait, la Bible dit: «II faut que celui
qui s'approche de Dieu croit que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de
ceux qui le cherchent.» (Épître aux Hébreux chapitre 11, verset 6). Mais
cette connaissance, qui est purement intellectuelle, ne sauve pas l’âme.
Le témoignage suivant, montrent bien cette distinction:
Justifié par la foi (Gérard Bouillon)
C'est un plaisir pour moi de raconter comment le Seigneur m'a sauvé. Un
pécheur, je peux vous assurer que j'en étais un. Mais ça m'a pris du temps
avant de m'apercevoir que j'étais un pécheur perdu. Ma femme a été sauvée
en lisant un Nouveau Testament en 1966. Mais j'ai repoussé la Parole de
Dieu. Ne repoussez pas l'évangile car un jour vous le regretterez comme
moi je l'ai regretté.
Je me suis mis à boire et je suis devenu alcoolique. En Mars 1983, iI y a
eu des réunions d'évangile à St-Gabriel, et Sylvain, un de mes garçons a
été converti. Chaque fois qu'un de mes enfants se disait sauvé, je me
disais : "En voilà un autre qui a capoté." Certainement, j’étais sur le
mauvais chemin, suivant la foule. Les exigences de Dieu, la croix du
Seigneur Jésus-Christ et les standards de la vie chrétienne étaient loin
d’être les priorités de ma vie.
Sylvain restait avec sa blonde. Ils sont restés quatre ans ensemble. Quand
ils ont compris qu'ils vivaient dans le péché, ils se sont séparés
jusqu'à ce qu'ils se marient. Je savais que ce n'était pas correct de
vivre ensemble sans être marié, mais tout le monde le faisait. Ça m'a
touché qu'ils fassent cela pour Dieu. La date de leur mariage était le
28 mars 1983. Sylvain voulait que j'y aille pour lui servir de père.
C'est un devoir pour un père de faire cela, mais en même temps, je ne
voulais pas voir les chrétiens. J'avais averti ma femme que si les
chrétiens venaient chez nous, j'allais les jeter dehors. Je ne les
aimais pas dans ce temps-là comme je les aime aujourd'hui. On a
maintenant une douce communion ensemble. Quand mon garçon m'a demandé
cela, je lui ai dit que je lui répondrais dans deux jours. Le lendemain
j'ai dit à ma femme : "Je vais lui servir de père à une condition, que
les chrétiens me laissent tranquille." J'étais tellement devenu rebelle
que je ne voulais plus entendre parler de l'Évangile. Je pensais qu'il y
avait un Être suprême, un point c'est tout.
Les chrétiens avaient loué une salle à St-Gabriel et c'est M. Vincent
Davey qui les a mariés. J'avais dit à ma femme que j'allais seulement
pour la cérémonie et qu'après je m'en irais à la maison. Je ne voulais
pas rester pour le repas. À ma grande surprise, quand je suis arrivé là,
tous les chrétiens étaient très gentils avec moi. Personne ne m'en
voulait. En voyant leurs comportements, leur habillement, leur langage,
ça été un fort témoignage d'amour pour moi. Cela m'a touché
profondément. Après la cérémonie, les tables étaient prêtes pour le repas.
Il y avait les places pour les mariés, les places pour les parents des
mariés. Je me suis dit : "Si je m'en vais, il y aura une place de libre
à cette table." J'ai finalement décidé de rester. Je ne pouvais pas
partir comme ça. Pendant le repas, un changement s'opérait en moi.
J'essuyais une larme de temps en temps sans que personne ne s'en
aperçoive.
Après le mariage, j'ai demandé à ma femme: " Y a-t-il encore des réunions
dans le rang Massé?" Ma femme m'a dit oui. Le lendemain elle a téléphoné
aux chrétiens pour qu'ils viennent la chercher. Elle devait demander à
quelqu'un parce que d'habitude je ne l’emmenais pas aux réunions.
Ce soir-là elle a appelé pour dire aux chrétiens qu'ils n'avaient pas
besoin de venir, parce qu'elle viendrait avec son mari. Elle a vu qu'il
se passait quelque chose avec moi.
Je suis allé à la réunion. M. Davey prêchait la Parole. Il a lu plusieurs
versets, mais je ne saisissais pas le message. Je suis revenu le
lendemain soir. Le Saint-Esprit commençait à m'éclairer peu à peu. Je
commençais à comprendre ma vieille nature. Je réalisais que j'étais
rebelle depuis 10 ans et que je faisais fausse route. M. Davey a très
bien prêché. Son message m'a touché. Après la réunion, tout le monde est
resté assis. Mes larmes coulaient. J'avais quelque chose sur le cœur et
je devais parler. Je regrettais d'avoir dit que je mettrais les chrétiens
dehors s'ils venaient chez nous. Le premier chemin à prendre pour moi
était de leur demander pardon. J'ai demandé à Laurence Perreault d'aller
chercher M. Davey, car j'avais quelque chose à lui dire. Il est venu
vers moi en sachant que je voulais le mettre à la porte s'il venait
chez-nous. Je lui ai demandé pardon et il a répondu que c'était déjà
pardonné et oublié. Cela m'a surpris. Pour moi c'était grave, mais lui,
il avait déjà oublié cela. J’étais très content qu'il ne m'en veuille
pas. J'avais un pas de fait. J'ai dit à tous : "J'invite tous les
chrétiens à venir chez nous sans exception. Ma porte est toute grande
ouverte, comme le Seigneur nous invite à entrer par la porte grande
ouverte pour nous." Je pleurais. Tout le monde était content. Ils
voyaient que je me rapprochais. Je leur ai dit de prier pour moi et
que je reviendrais aux réunions.
Je suis retourné chez nous avec ma femme. On s'est couché, mais je ne
pouvais pas dormir. Pour moi, il fallait que je sois sauvé ce soir-là.
À 3 heures dans la nuit, je pensais à la croix, à tout ce que le
Seigneur avait souffert pour moi, un pauvre pécheur. À ce moment-là,
je l'ai accepté comme mon Sauveur personnel. J'ai compris que le Sauveur,
il fallait l'accepter par la foi. Il était prêt à pardonner mes péchés.
J'ai compris que le salut ne vient pas de moi et que je ne pouvais rien
faire pour le mériter. Le Sauveur a tout accompli sur la croix. Je me
suis endormi, j'avais enfin la paix.
Voici les passages de la Bible qui m'ont touchés et que je voudrais
partager avec vous: L'un des malfaiteurs crucifié l'injuriait disant:
"N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous." Mais l'autre
le reprenait et disait : "Ne crains-tu pas Dieu toi qui subit la même
condamnation? Pour nous c'est justice car nous recevons ce qu'ont mérité
nos crimes. Mais Celui-ci n'a rien fait de mal." Et il dit à Jésus :
"Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne." Jésus lui
répondit : "Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans
le paradis." (Luc chapitre 23 : versets 39 à 43)"Étant donc justifiés
par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ."
(Romains chapitre 5 : verset 1)